La pandémie a mis l’hygiène au cœur des débats. Le linge à usage unique est devenu indispensable, mais continue à diviser gestionnaires et défenseur de l’environnement. Une entreprise française vient de trouver une solution qui devrait les réconcilier.
La gestion du linge en coton, qui constitue un casse-tête pour la plupart des propriétaires d’instituts, de spas et de salons de coiffure, a un coût. Et il aura fallu une pandémie pour assister à des avancées dans le domaine du linge à usage unique. Jusqu’en 2020, le recours au linge jetable était le fait d’établissements moyen de gamme, le linge en coton éponge restant la norme pour des lieux plus sélectifs.
Les exploitants qui faisaient le choix du jetable espéraient ainsi éviter la gestion du linge : plus besoin de laver, repasser et plier les serviettes et les peignoirs, ce qui faisait gagner un temps considérable. Mais il y avait aussi des inconvénients : le manque de confort, des dimensions limitées et l’augmentation des déchets, le linge jetable n’étant ni recyclable ni biodégradable.
L’apparition sur le marché d’une serviette à usage unique biodégradable vient changer la donne. Un fabricant français vient de sortir une solution inexistante jusque-là : des serviettes à usage unique, épaisses et confortables, dix fois plus compactes qu’une serviette en coton traditionnel, et donc plus facile à stocker. La texture gaufrée ne peluche pas, résiste au soin et se révèle à l’usage plus absorbante qu’une serviette en coton.
Les serviettes sont disponibles en blanc et en noir. Conçues au départ pour les salons de coiffure, elles existent en format standard de 80 x45 cm et conviennent parfaitement aux colorations. Mais elles peuvent aussi être commandée en 100 x 220 cm, pour recouvrir une table de massage, ou en 80 x 160 pour les soins esthétiques. Cerise sur le gâteau : elles sont fabriquées en France, ce qui réduit l’empreinte carbone.
Des économies à court et moyen termes
Restait à convaincre les gestionnaires. La comparaison a été faite par le fabricant sur la base d’un salon de coiffure avec cinq employés, ouvert cinq jours par semaine, avec une fréquentation moyenne de 25 clients par jour et en comptant deux serviettes par prestation.
En additionnant le coût d’achat des serviettes (0,033 euro avec un amortissement de 24 mois), l’amortissement des machines (lave-linge et sèche-linge 0,027 euro), l’eau (0,053 euro pour un cycle de lave-linge), l’électricité (0,26 euro pour le lave-linge et le sèche-linge), les additifs (lessive et assouplissant, 0,29 euro) et la main d’œuvre pour laver, plier et repasser (0,89 euro), on arrive à un coût client par soin de 1,59 euro dans un salon classique.
Mais avec une serviette Biowels, la charge pour un gestionnaire ne serait que de 0,88 euros (2 serviettes à 0,44 euro), souligne le fabricant. Dans un institut ou un salon de massage, le drap de massage de la dimension de la table de massage serait encore plus intéressant, tant au niveau du stockage qu’à celui du confort pour le client. Un argument de poids.